[spacer height= »30″ mobile_hide= »true »]La revue Esprit critique – Revue internationale de sociologie et de sciences sociales publiait, il y a maintenant 8 ans, une étude « Dossier thématique – La médiation sociale: Résolution alternative des conflits et reconstruction des liens sociaux », sous la direction de Lucio Luison et Orazio Maria Valastro. Il semble que les analyses proposées soient encore aujourd’hui pertinentes.
Extrait de l’introduction :
« Étant donné que les médiateurs peuvent avoir des aires de pratiques très différentes et des cadres disciplinaires différents, cela ne doit pas être surprenant de réaliser qu’ils ont aussi des bases théoriques différentes. Certaines des approches théoriques se sont développées à la suite de l’emphase placée sur l’entraînement en médiation, tandis que d’autres trouvent leur origine dans des affiliations, des valeurs, des lieux de travail et une éducation disciplinaire ou sont le résultat d’une combinaison d’influences.
Parfois, les opinions modèles et théoriques d’un médiateur – comme la politique, la religion ou l’identité nationale – peuvent être plus « la main qui a été donnée » que quelque chose qui a été choisi. Par exemple, un groupe d’experts dans un pays particulier offre un entraînement en médiation dans un pays qui n’a pas de tradition de médiation formelle et les médiateurs entraînés dans le pays d’accueil pensent que l’approche du groupe d’experts à la médiation est la seule approche possible et la meilleure. Un autre exemple peut être un cas dans lequel un employé d’une quelconque organisation où un volontaire est formé en tant que médiateur, mais auquel on ne montre qu’une seule approche de la médiation. Dans ces cas-là, il serait difficile pour le nouveau médiateur d’évaluer cette approche. »
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