Le médiateur peut prétendre à la neutralité et à l’indépendance dans l’exercice de son métier s’il a intégré la déontologie commune à ses pairs et une éthique personnelle constamment vigilante.
« L’éthique correspond à la recherche d’une juste manière d’être, à la sagesse dans l’action. Celle-ci renvoie à une exigence dans l’exercice de la fonction. L’éthique mène à l’interrogation identitaire d’une personne et aussi d’un métier. Il s’agit davantage de l’identification de bonnes questions en regard de l’exercice de la fonction.
La déontologie est sociale, pratique et appuyée par le disciplinaire collectif. Un code de déontologie définit l’ensemble des pratiques recommandées et acceptables. On détermine ainsi les contours de ce qu’est (…) [le métier] et ce qui ne l’est pas. Cela détermine aussi les engagements respectifs qu’ont à prendre les acteurs impliqués (…).»
Christian VIGOUROUX
(Actualité de la formation permanente – sept/oct.1997, cité dans Secouez-vous les idées n° 72, périodique du CESEP – asbl)