Quelques exemples de situations
- Un couple désire se séparer. Les parents préfèrent organiser eux-mêmes l’hébergement de leurs enfants.
- Un couple divorce et fait appel à un médiateur pour les aider à discuter dans un cadre rassurant et avec un tiers neutre des modalités financières (et autres si nécessaire) pour leurs enfants.
- Des parents rencontrent des difficultés avec leur adolescent qui ne communique plus et devient agressif envers eux.
- Une belle-mère (et mère) est un peu trop envahissante. Le jeune couple veut mettre les choses au point avec elle sans se disputer.
- Une famille doit décider du placement ou non d’un senior ne pouvant plus vivre de façon autonome.
Bref descriptif, accessibilité, coût
Comme son nom l’indique, la médiation familiale a pour cadre la famille. Elle a pour objectif de gérer, résoudre ou de prévenir tout conflit pouvant y survenir. On limite, hélas, trop souvent la médiation familiale aux situations de séparations ou de divorces. Loin d’être cantonnée à ces seules situations, elle est également indiquée dans tous les problèmes relationnels impliquant n’importe quels membres de la famille : parents, beaux-parents, enfants, (demi-)frère ou sœur, grands-parents… et dans toutes les situations conflictuelles : conflits (inter) générationnels, place, rôle et statut dans le cadre de familles recomposées, placement d’un senior en maison de repos, héritages dans le cadre de successions… Son objectif principal est d’aboutir à une solution qui convienne à l’ensemble des parties voire rétablir une relation.
Il n’existe pas de barème fixe. Le coût d’une médiation est fonction des tarifs appliqués par le médiateur et de la durée de celle-ci. Elle est, dans tous les cas, moins onéreuse et moins longue qu’une démarche en justice. Elle est aussi beaucoup plus libre. En effet, les rendez-vous sont fixés de commun accord avec les parties et celles-ci peuvent interrompre le processus à tout moment.
Historique
Si la médiation familiale s’est développée en Belgique depuis fin des années quatre vingt, peu de personnes y font appel dans le cadre du règlement de leurs conflits familiaux. Le dicton « on lave son linge salle en famille » est bien présent.
La loi du 21 février 2005, lui a donné un cadre législatif et donc une reconnaissance légale. Bien que reconnue, son développement est lié à la connaissance de cette nouvelle pratique professionnelle par le public. A cette fin l’UBMP veut informer, sensibiliser et même éduquer tant le grand public que les professionnels psycho-médico-sociaux, professeurs, éducateurs, les professionnels du monde judiciaire… à cette pratique.
Cadre légal
La médiation familiale bénéfice d’une reconnaissance officielle (loi du 21/02/2005 ) dans le cadre de l’agrément du médiateur. En effet, les accords conclus chez un médiateur familial agréé peuvent être homologués par le tribunal et obtenir ainsi directement valeur de jugement.